Bien choisir ses oeufs...
dimanche 9 mars 2008
Al Djallâlah
Ce terme désigne l’animal qui se nourrit d’impuretés rituelles (excréments, cadavres d’animaux, etc…).
Selon certains savants (les châféïtes), est considéré comme djallâlah l’animal dont la chair et la sueur se retrouve affectée par l’odeur des nadjâssât (souillures) qu’il a ingurgitées.
Selon d’autres savants (les hambalites), est considéré comme djallâlah l’animal dont la majeure partie de l’alimentation consiste en des choses impures.
La consommation d’al djallâlah
Les hanafites, les châféïtes et les hambalites s’accordent plus ou moins pour considérer qu’il ne faut pas consommer la chair de l’animal djallâlah, sauf si, avant d’être abattu, celui-ci est nourri pendant un certain temps (la durée varie en fonction de l’animal) avec des choses pures et que les effets des impuretés absorbées disparaissent de sa chair et de sa sueur.
Les mâlékites, eux, autorisent la consommation de l’animal djallâlah.
La consommation des œufs pondus par une volaille djallâlah
Parmi les oulémas qui condamnent le fait de manger de la chair de l’animal djallâlah, les hambalites et les châféïtes précisent de façon explicite que cette condamnation concerne également la consommation des œufs pondus par un tel animal.
Références : Kachâf oul Qinâ’ – Volume 6 / Page 193, Al Mawsoûat oul Fiqhiyah – Volume 15 / Pages 260-261, Al Madjmoû’ – Volume 9 / Page 27
Wa Allâhou A’lam !